Apocalypse 3:14 - 22
14 Ecris à l’ange de l’Eglise de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu :
Laodicée signifie "justice du peuple". On peut y voir un temps ou Dieu rend justice à son peuple, il lui apporte la délivrance éternelle.
La période de l’Eglise de Laodicée va de 1844 à nos jours.
Dans ce texte, le Seigneur prend trois noms :
- Amen signifie certainement, la fin de toute espérance en l’homme, la sécurité se trouve uniquement dans la fidélité de Dieu. Dans 2 Corinthiens 1.20 il est écrit “car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en lui qu’est le oui ; c’est pourquoi encore l’Amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu.” Autrement dit, toutes les promesses de Dieu trouvent en Christ leur réalisation. Christ est l’amen de Dieu l’Amen de Dieu.
- Le témoin fidèle et véritable : c’est précisément ce que l’église aurait dû être et n’était pas, par conséquent, il doit lui-même prendre cette place. “Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs.” (2 Corinthiens 3.3) Nous sommes dans nos témoignages personnels et collectifs des témoins. Nous sommes des lampes d’or qui diffusent la lumière de Christ dans les ténèbres. Lorsque nous sommes défaillants, Dieu garde encore un témoin fidèle et véritable en la personne de Christ.
- Christ n’est pas une créature mais le point de Départ ce que Dieu fait. “Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. Il est la tête du corps de l’Eglise; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui” (Colossiens 1.15-19) Si le chrétien prend garde à ces paroles, l’église de Laodicée ne serait pas dans cet état.
Le commencement de la création de Dieu évoque la dépendance ou soumission.
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15 Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant !
Pour chaque église il y a un éloge, sauf pour celle de Laodicée. Christ cesse d’être l’unique objet auquel le cœur s’attache. Nous nous complaisons dans une léthargie spirituelle, un bien être, un confort, une euphorie et une indifférence qui déplait au Seigneur. Nous nous trouvons dans un état critique car Christ n’est pas réellement aimé. L’avertissement est grave, et même terrible. Le froid représente les païens, c’est-à-dire les fausses religieux qui font semblant d’être chrétiennes. Le bouillant est celui qui travaille et est zélé pour le Seigneur. Etre ni froid ni bouillant, c’est être tiède. Tiède évoque la nécessité de faire quelque chose, de ne pas rester inconscient de la réalité.
“Mon peuple était un troupeau de brebis perdues ; leurs bergers les égaraient, les faisaient errer par les montagnes ; elles allaient des montagnes sur les collines, oubliant leur bercail.” (Jérémie 50.6) Aller de montagne en montage, c’est d’être constamment à la recherche d’activités ou de programmes pour entretenir l’enthousiasme et donner l’impression que l’on bâti sur Christ. Le gîte qui est le lieu de repos, c’est-à-dire le Seigneur du sabbat n’est pas atteint. De telles pratiques entretiennent l’état de tiédeur.
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16 Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.
Laodicée n’a pas le discernement pour distinguer ce dont elle a besoin. Elle perd ce quelle possède pour tomber dans un état d’indifférence. Le zèle qui reste sera alors pour ce qui est mal.
Le Seigneur ne reconnaîtra pas les chrétiens qui sont tièdes, ils seront alors vomis. Laodicée n’est pas alors l’église du reste. L’église du reste est cette église pure et sans tâche. Une huitième église prend alors naissance.
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17 Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu,
L’Eglise de Laodicée ne se rend pas compte de son état, contrairement à nos premiers parents. La dernière église, alors que tout est fait pour son salut, est aveuglée par sa propre suffisance, par son orgueil, ce qui fait sa ruine. On voit ici la place que l’homme occupe :
- La richesse (possession matérielle et spirituelle) peut être un piège pour un chrétien, et si l’on extrapole, l’on peut alors dire que tout ce qui retient le temps, l’énergie, la place que l’on devrait accorder à Dieu devient une richesse. Se croire riche, c'est avoir perdu la mesure de Dieu et désirer être grand et estimé des hommes. “Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse.” (Matthieu 13.22) Les richesses étouffent la parole : donc tout ce qui préoccupe l’homme, empêchant la parole de croître, est un piège.
Je me suis enrichi revient à dire que je l’ai fait sans Dieu, c’est de l’autosatisfaction.
Jésus lui annonce sa réalité : malheureuse, misérable, pauvre, aveugle et nue.
- “Et que répondra-t-on aux envoyés du peuple ? Que l’Eternel a fondé Sion, Et que les malheureux de son peuple y trouvent un refuge.” (Esaïe 14.32) “Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable.” (Esaïe 58.7) Les malheureux sont sans asile, sans refuge.
- “Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ?” (Romains 7.24) Le misérable est sans gloire.
- “Et vous, vous avilissez le pauvre ! Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment, et qui vous traînent devant les tribunaux ?” (Jacques 2.6) “afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra” (1 Pierre 1.7) Pauvre car sans argent, sans foi.
- “Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés.” (2 Pierre 1.9) Aveugle car égaré, sans discernement. La vraie perception de ce qui est pour Dieu est perdue.
- “Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice” (Ephésiens 6.14) Nu car sans vêtement, sans cette cuirasse de justice. “Mon âme, bénis l’Eternel ! Eternel, mon Dieu, tu es infiniment grand ! Tu es revêtu d’éclat et de magnificence ! Il s’enveloppe de lumière comme d’un manteau ; il étend les cieux comme un pavillon.” (Psaumes 104.1-2) La lumière constitue un habit. “L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte.” (Genèse 2.25.) Mais “La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea. Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures.” (Genèse 3.6-7) Adam et Eve cherchent la sécurité qu’ils ont perdue en Dieu. La confection d’une ceinture de feuilles de figuier représentait leur vérité (vêtement de leur confection, de leur œuvre), mais pas celle de Dieu. “Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu” (Romains 3.23) en péchant l’homme s’est retrouvé sans la gloire de Dieu, et donc nu. “L’Eternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.” (Genèse 3.21) Le salut ne vient que de Dieu. Dieu a changé leur vêtement pour leur en donner un de peau, il fallait tuer un animal, geste qui préfigurait la mort de Jésus.
“C’est pourquoi je l’ai livrée entre les mains de ses amants, entre les mains des enfants de l’Assyrie, Pour lesquels elle s’était enflammée. Ils ont découvert sa nudité, Ils ont pris ses fils et ses filles, Ils l’ont fait périr elle-même avec l’épée ; elle a été en renom parmi les femmes, après les jugements exercés sur elle.” (Ezékiel 23.9-10) La nudité associée à l’idolâtrie. La nudité est synonyme de captivité, car les captifs étaient emmenés nu vers le lieu d’exil.
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18 je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.
“Je te conseille d'acheter de moi” : Jésus propose en échange des possessions passagères des Laodicéens les valeurs éternelles qu'il est seul à pouvoir procurer. Le verbe acheter convient parfaitement pour ces négociants, comme il convient aussi à la dernière génération dont le commerce est bien la caractéristique : “Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient” (Luc 17.28.) “Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, Même celui qui n’a pas d’argent! Venez, achetez et mangez, Venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer!” (Esaïe 55.1) Il ne signifie pas cependant qu'il faille acheter à prix d'argent, mais plutôt qu'il est indispensable de négocier pour échanger les valeurs laodicéennes contre celles du Christ. Si le salut est gratuit de la part de Dieu, il en coûte toujours énormément aux hommes pour parvenir au point de regarder “l'opprobre de Christ, comme une richesse plus grande que les trésors de l'Egypte” (Hébreux 11.26.) “afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra” (1 Pierre 1.7.) L’or éprouvé par le feu représente la foi qui doit passer par l’épreuve. Avec le Saint-Esprit, l’épreuve doit pousser l’être plus loin, afin de ne pas être pauvre, pour obtenir la justice de Christ.
Les vêtements blancs proposés par Jésus, sont mis en opposition avec les vêtements de laine noire qui étaient l'une des spécialités du commerce de Laodicée. Laodicée est aveugle, elle ne connaît pas sa situation. Le Seigneur nous demande de revenir à lui, il nous manque l’essentiel : la foi qui se manifeste à travers l’épreuve, la justice qui se voit très clairement comme un manteau que l’on revêt. On voit donc en enfant sauvé avec cette capacité, que donne l’Esprit Saint, à discerner le bien du mal. La richesse que le Seigneur demande c’est cette foi qui augmente à travers l’épreuve. Le salut qui vient de Dieu, c’est Jésus. L’accepter c’est accomplir ses œuvres en marchant dans ses voies. Le discernement doit caractériser les enfants de Dieu, afin de ne pas mélanger le bien et le mal, et se détourner de tout ce qui l’éloignerait de leur Père.
Les enfants de Dieu doivent faire attention, ils doivent être vigilants pour ne pas tomber dans les trois pièges, qui sont 1er La richesse : foi éphémère, foi des lèvres. 2nd Le salut que l’on croit obtenir par ses œuvres, ses propres moyens, sa force ; 3ième L’aveuglement spirituel qui empêche de voir les subtilités de Satan, ses tromperies, ses séductions.
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19 Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.
Châtier : le verbe grec signifie élever, entraîner, éduquer, discipliner, corriger. Il fait allusion à l'éducation que l'on donne aux enfants et peut comporter une discipline qui implique une idée de punition, de châtiment. Dans son vrai sens, châtier ou discipliner concerne tout le processus consistant à corriger, modeler, fortifier et parfaire le caractère.
“Aie donc du zèle et repens-toi” le verbe avoir du zèle, vient de la même racine que le mot zestos, bouillant : “Aie donc de la flamme.” Ce que le Seigneur veut, il le demande maintenant d'une manière impérative. A cette fin, il est indispensable qu'ait lieu une repentance véritable, c'est à dire un changement radical dans la manière de penser. Le mot grec metanoia signifie littéralement “Penser différemment.” Toutefois, selon la mentalité sémitique ce changement intéresse l'homme tout entier ; une nouvelle manière de penser entraîne forcément un retournement de l'action, un changement de but, une orientation nouvelle, une conversion. “Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.” (Romains 12.2) Celle-ci se fait en deux temps : d'abord, elle consiste à renoncer au monde et à son système de valeurs ; puis à opérer un véritable “renouvellement” de l'esprit, de la pensée, du jugement. La conversion est donc la grâce, accordée à l'homme en Jésus-Christ, de se détourner du mal et de se tourner vers Dieu. “Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ?” (Romains 2.4) C'est l'expérience de la bonté de Dieu qui conduit à la repentance.
Le Seigneur nous aime, c’est pour cela qu’il ne nous épargne pas la correction. “Prends donc garde que la lumière qui est en toi ne soit ténèbres.” (Luc 11.35) Ayons à nos pieds le zèle de l’évangile des premiers chrétiens, ne soyons pas oisifs.
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20 Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
Il ne retrouve plus l’expression “je viens bientôt” car Christ vient bientôt pour le jugement.
Le Seigneur se tient à la porte de notre cœur. Il nous invite à souper avec lui (notion d’intimité.) Il respecte notre libre arbitre. Une invitation pressante : voici le verset-clé, le plus bouleversant des sept lettres. Jésus met ici le comble à son amour pour Laodicée. Avant que la porte de la grâce ne se ferme, le Sauveur vient lui-même frapper à la porte du cœur. Indifférent au conseil, à la menace et à l'ordre, peut-être y aura t-il une réponse à la démarche personnelle, et combien affectueuse de Jésus. La porte derrière laquelle se tient Jésus n'est pas celle du royaume des cieux qu'il est seul à ouvrir et à fermer. La porte est sous le contrôle de l'homme et non du Christ qui frappe et attend qu'on lui ouvre du dedans. Cette porte est bien celle qui ouvre l'âme de chaque homme à la communion individuelle avec Jésus, cette dernière étant symbolisée par le repas
“Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table, et s’approchera pour les servir.” (Luc 12.37) Ces serviteurs passeront à table pour être servi. Le serviteur n’aura plus à donner de nourriture, ce n’est plus le temps, c’est maintenant le maître qui sert. C’est à ce moment la seulement que le serviteur trouve le repos. Il s’assied et règne.
Cet appel à la vigilance est d’autant plus pressant qu’il concerne un moment de relâchement. C’est le moment ou il y a des ténèbres, c’est-à-dire ou Satan manifeste ses œuvres aussi ; c’est aussi un créneau ou l’on ne travaille pas : “Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les œuvres de celui qui m’a envoyé; la nuit vient, où personne ne peut travailler.” (Jean 9.4) Mais le Seigneur veut que ses enfants soient vigilants car son retour sera une surprise pour tous, la différence sera dans la vigilance pour entendre la voix fidèle et véritable.
Continuons la lecture du texte : “Pierre lui dit : Seigneur, est-ce à nous, ou à tous, que tu adresses cette parabole ? Et le Seigneur dit : quel est donc l’économe fidèle et prudent que le maître établira sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable ? Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! Je vous le dis en vérité, il l’établira sur tous ses biens.” (Luc 12.41-44) Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. Etre actif dans ce travail d’évangélisation, est le lot de ceux qui marchent avec Dieu. Ce ne sont que ceux qui servent qui seront à leur tour servi. C’est en quelque sorte l’appel à rester vigilant pour entendre la voix fidèle et véritable. On connaît Jésus personnellement que si on passe du temps avec lui, et qu’il a l’habitude de nous parler. Cette vigilance des serviteurs va se traduire par une action qui consiste à donner la nourriture. La nourriture de Jésus était de faire la volonté de Dieu. Celui donc qui reconnaît la voix et qui ouvre sa porte afin d’accueillir Jésus, manifeste sa réponse en obéissant à la parole en étant concrètement parole dans sa vie entière, et parole aux autres afin de semer cette parole. C’est ainsi qu’il donne la nourriture au temps convenable.
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21 Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.
La victoire est individuelle, elle est possible avec Christ. Il est le modèle, notre identification. Nous sommes invités à faire le travail de la même qualité que lui et pas moins. Il a vaincu, il a persévéré jusqu'à la fin, alors il devient roi avec son maître.
Le trône est là, la promesse peut être faite.
S’asseoir sur le trône avec Jésus, c’est régner avec lui. Le règne est synonyme de jugement dans la bible. Salomon demande d’abord la sagesse pour régner.
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22 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises !
Nous, avons des oreilles, mais souvent elles ne sont pas attentives pour écouter. Ecouter, c’est entendre et mettre en pratique. “Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel” (Jacques 1.23) Si donc nous nous bornons à écouter sans mettre en pratique, alors notre situation restera lamentable.
La lettre à l’église de Laodicée nous concerne. Nous devons être attentifs, entendre les reproches et exhortations afin de nous corriger.
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